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J'ai choisi ces livres, comme toujours, pour leur titre, leur couverture, 3 lignes lues aux hasard, leur format ou leur typographie et je les ai aimé pour ce que j'y ai trouvé:
 
"Je l'aimais" de Anna Gavalda, comme j'avais aimé "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" n'en déplaise à Philippe Lançon qui le pourrit dans son article (Libé du 12/04/02). A vrai dire j'ai autant aimé que lui a détesté et je déteste sa façon de parler du livre. Alors si vous voulez en lire un seul, de ma liste achetez "Je voudrais que quelqu'un..." qui est sorti en Poche il y a pas longtemps...

J'ai aimé aussi "A présent" de Brigitte Giraud, un petit livre noir, au propre comme au figuré, qui raconte l'irracontable. J'ai trouvé çà trop fort, mais c'est tellement sombre que je n'oserais même pas le conseiller...

J'ai aimé encore "Chaque jour est un adieu" de Alain Rémond, le Monsieur qui écrit la chronique "Mon oeuil" dans Télérama. Un petit récit d'enfance autobiographique (?). Et encore plus "Hamaguri" de Aki Shimazaki, un autre petit livre très beau, entre le conte et la biographie que j'ai envie de garder dans mon jardin secret.

J'ai aimé aussi "Aurore" de Jean-Paul Enthoven, "Occupation" d'Annie Ernaux (fidèle à elle-même; j'aime bien mais je comprend ceux qui n'aiment pas!) et dans un genre (un peu) plus léger, "Cavalcade" de Bruno de Stabenrath.

"Dans le train" de Christian Oster est un petit livre au style très personnel mais qui se lit très facilement (dans le train, c'est une très bonne idée). Pas vraiment d'histoire, juste la description d'une rencontre, branché en direct sur le cerveau de l'auteur.

Lu avant la sortie du film du même nom (voir son site) j'ai dévoré "L'adversaire" d'Emmanuel Carrère, l'histoire vraie, incompréhensible et tragique de Jean-Claude Romand.

Lectures d'été, drôles sans êtres "creux", chaleureux et attachants, les romans de Lucia Etxebarrià, "Amour, Prozac et autres curiosité" et "Beatriz et les corps célestes" sont à conseiller sans réserve si vous avez aimé "Haute fidélité" de N. Hornby ou "Les chroniques de San Fransisco" d'A. Maupin. Un peu dans le même genre aussi "L'art de la fugue" (The easy way out) de Stephen McCauley est un cran moins bien mais se lit tout aussi facilement.

Dans "La jeune fille à la perle", Tracy Chevalier a imaginé autour du tableau du même nom une histoire simple et touchante. Rien à voir avec les livres qui préçèdent, mais même en n'aimant pas trop les romans "historiques", j'ai bien aimé ce petit voyage dans le temps.

Un tout petit livre au style percutant, un genre de Bukowski parisien des années 2000: "Treize minutes" de Nicolas Rey. C'est pas la bibliothèque rose, mais j'ai bien aimé. Pour en savoir plus, ces critiques en donnent une idée assez juste.

Dans un autre genre, la saga de Wally Lamb, "La puissance des vaincus" (I know this much is true) se dévore également. Entre un père inconnu et un frère jumeau schizophrène, Dominik cherche sa place sur terre. Ca a l'efficacité d'un grand roman américain, et on n'a de repos qu'arrivé à la dernière page.

Pas trop aimé, par contre "La tache" (The human stain) de Philip Roth que j'ai trouvé un peu "laborieux". Dans le genre saga un peu romantico-romanesque qui se lit sans effort, par contre, les presque 800 pages de "La poursuite du bonheur" de Douglas Kennedy sont avalées avec beaucoup de plaisir.

"Ensemble, c'est tout": j'avais aimé les premiers (petits) livres d'Anna Gavalda, et j'ai aimé ce (gros) là aussi. Même si c'est plein de bons sentiments et çà fait (un peu) penser à la "philosophie" (sic) Amélie Poulain, s'y plonger chaque soir donne un peu l'impresion de retrouver des amis. A conseiller...

Lu aussi "Ma place sur la photo", premier livre intimiste d'Amanda Stehr que j'ai bien aimé sans être transporté, "Chronique d'un été " (Rough music) de Patrick Gale dont le titre est explicite, un peu dans la veine A. Maupin, lecture d'été pas désagréable mais qui s'oublie assez vite. Plus intéressant, "Le destin miraculeux d'Edgar Mint" de Brady Udall (sorte de "Monde selon Garp" des années 2000) est aussi plus original. L'histoire et le résumé de jaquette de "La petite Chartreuse" de Pierre Péju m'ont accroché, mais j'ai trouvé son style prétentieux, tandis que le petit volume de Frédéric Beigbeder, "L'amour dure trois ans" a été dévoré sourire au lèvres de la première à la dernière page.

 

 

 

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